top of page
-
Pourquoi aromatologue et non aromathérapeute ?Le mot aromathérapeute est réservé aux professionnels de santé ayant suivi une formation universitaire en aromathérapie, tandis que le mot aromatologue peut être utilisé par une personne ayant suivi une formation certifiante, mais non universitaire, en aromathérapie. Le médecin aromathérapeute peut prescrire, diagnostiquer, soigner et guérir. En tant qu’aromatologue, mon rôle est de vous transmettre mes connaissances et mon expérience, validées par une certification reconnue, en créant pour vous un ou plusieurs mélanges d’huiles essentielles adaptés à votre problématique de bien-être ou de santé.
-
Comment va se dérouler ma séance ?Voici en résumé comment ça se passe : Pour bien préparer le rendez-vous, avant la séance, je vous envoie un questionnaire, qui me permettra d’être proactive lors de votre séance. Lors de la consultation, nous réalisons un bilan de vitalité, outil de naturopathie nous permettant d’avoir une vision globale de votre santé et de votre bien-être. Cette consultation dure environ 1h30. Une fois ce bilan réalisé, j’élabore pour vous un protocole fondé sur les huiles essentielles et d’autres outils complémentaires (nutrition, micronutrition, conseils en gestion du stress, phytothérapie…). Après le rendez-vous, vous recevrez mes recommandations par email, sous la forme d’un document détaillé et clair.
-
À quoi ressemble un protocole rédigé par un aromatologue ?Prenons l’exemple très large d’une personne fatiguée, stressée, qui a des problèmes digestifs. Le protocole pourrait ressembler à ceci : une synergie d’huiles essentielles à mettre en gélules pour purifier le microbiote intestinal une synergie à respirer, appliquer par voie cutanée et en bouche, à visée apaisante du système nerveux des recommandations complémentaires en nutrition, micronutrition et gestion du stress J’explique dans le protocole pourquoi telle huile essentielle est choisie et telle recommandation complémentaire proposée. Nous en discutons aussi ensemble lors de la consultation. Le protocole est accompagné : d’une liste de courses avec les liens vers les articles (je renvoie beaucoup vers aroma-zone par souci de simplicité et d’économie mais je peux vous indiquer d’autres sites en fonction de vos préférences) des fiches pratiques de liens vers les vidéos vous expliquant pas à pas comment réaliser vos préparations et comment les prendre. Le tout dans un format le plus concis et clair possible.
-
Quel coût pour un protocole de ce type ?C’est très variable. Sachez que dans les premières questions que je vais vous poser, il y aura votre budget, donc n’ayez pas d’inquiétude à ce sujet. Pour vous donner une idée, voici une liste de courses pour l’une de mes synergies favorites pour le rhume des enfants de plus de 3 ans. Les prix sont susceptibles de varier. HE Lavande fine altitude AOP Provence, 10 ml, 6,05 euros HE Thym à linalol bio de Provence 5 ml, 10,95 HE Saro bio 10 ml, 4,15 HE Tea tree bio 10 ml, 2,95 Huile végétale de noyau d’abricot 100 ml, 3,95 Lot de 5 flacons en verre ambré avec codigoutte, 3,70 euros Pipette compte-goutte, 1,35 euros Entonnoir, 0,50 euros Eprouvette graduée, 0,95 euros = 34,55 euros (Attention c’est une liste de courses, ce ne sont pas les dosages à retenir pour faire votre synergie qui sera réalisée dans un flacon de 30 ml et diluée entre 5 et 30% suivant l’âge de l’enfant et sa familiarité avec les huiles essentielles). En tout, avec ce matériel et ces huiles vous pourrez faire deux flacons de 30 ml de cette synergie, ce qui vous permet de couvrir au moins une saison de rhumes classiques chez l’enfant. Le matériel peut être réutilisé indéfiniment. Les huiles seules coûtent 24,1 euros. Le prix peut être réduit en utilisant des huiles essentielles non bio. Autre type de cas très différent : pour un accompagnement sur plusieurs mois d’un asthme avec des suppositoires réalisés en pharmacie (très efficace), le coût s’élève à plus de 100 euros.
-
Est-ce que ce n’est pas plus difficile de consulter un aromatologue en ligne qu’en présentiel ?Il est vrai que je ne peux pas vous guider “en direct” lorsque vous effectuez votre synergie, ni avoir un stock d’huiles essentielles pour que vous ayez tout le matériel à la sortie du rendez-vous. Il y a donc des inconvénients. Cependant l’avantage est pour vous de gagner du temps en restant chez vous. Pour moi, cela permet aussi bien sûr de toucher une clientèle plus large, habitant à la campagne. Cela permet surtout de vous donner plus d’autonomie en aromathérapie car j’ai pensé cet accompagnement dans l'idée de vous former, autant que de vous conseiller, avec des fiches et vidéos que vous pourrez consulter quand vous le souhaiterez ensuite.
-
Quels sont les outils utilisés en dehors des huiles essentielles ?Si mon outil de prédilection et de cœur est l’aromathérapie, j’utilise d’autres outils qui en sont souvent un complément indispensable, en particulier les conseils en gestion du stress, nutrition et micronutrition.
-
Quand est-ce que je reçois mon protocole ?Sous 48-72h (jours ouvrés).
-
Etes-vous disponible par mail ou téléphone après la séance ?Oui, dans la mesure du raisonnable 🙂
-
Est-ce qu’une seule séance suffit ?Après le rendez-vous initial, une ou plusieurs séances de suivi peuvent être conseillées pour faire le bilan de ce qui a été mis en place et ajuster le protocole en fonction de vos besoins et ressentis. Tout dépend de la problématique en cause.
-
Qu’est-ce qu’un aromatologue n’est pas en droit de faire ?Un aromatologue n’a pas le droit de réaliser une synergie d’huiles essentielles à votre place, que ce soit un roll-on bien-être, une préparation pour des gélules ou des suppositoires pour votre enfant (article à ce sujet ici). Pour réaliser vos préparations, je vous épaule grâce à trois outils : une liste de courses spécifiquement adaptée à vos besoins, avec les liens vers chaque article des fiches explicatives des vidéos pour vous guider dans la préparation. Ces vidéos sont très pratiques et me permettent de vous transmettre les bons gestes en quelques minutes. En ce qui concerne les suppositoires, il faut faire appel à une pharmacie acceptant de les réaliser (plusieurs pharmacies proposent aujourd’hui ce service en ligne). -> Un aromatologue n’a pas le droit d’interpréter une radio ou les résultats d’une prise de sang, de poser un diagnostic, de stopper un traitement en cours prescrit par le médecin etc. Bref, je ne suis pas un “médecin vert” ;)
-
C’est quoi une huile essentielle ?Une huile essentielle est un “extrait liquide très complexe, contenant plus de 150 molécules différentes, de plantes aromatiques, obtenu par une distillation par entraînement à la vapeur d’eau” (Aude Maillard). Pour les zestes d’agrumes, on ne parle pas d’huiles essentielles mais d’essences. Celles-ci sont obtenues par expression à froid. Les plantes aromatiques sont un véritable trésor, elles représentent moins de 10% des plantes existant sur la planète. Voici une autre définition d’Aude Maillard que j’aime particulièrement : une huile essentielle est “un concentré de molécules aromatiques qui n’est autre que le système immunitaire d’un Être végétal vivant. L’huile essentielle est l’externalisation du système immunitaire de la plante”. Dans une huile essentielle, on retrouve une personnalité, une intelligence, une vivacité qu’il nous appartient de saisir et d’utiliser avec respect et soin.
-
Qu’est-ce que l’aromathérapie ?Le terme aromathérapie a été inventé par René-Maurice Gattefossé au début du XXe siècle. De façon littérale, c’est la thérapie et donc le soin, par les huiles essentielles. On peut compléter cela par cette définition proposée par Anne-Laure Jaffrelo : “L’aromathérapie est une branche de la phytothérapie qui utilise les extraits aromatiques à des fins thérapeutiques. Cette technique permet de soigner, harmoniser physiquement et psychiquement et renforcer les processus de rétablissement des principes vitaux. Cette méthode repose sur l’activité pharmacologique des molécules contenues dans les huiles essentielles biochimiquement définies” (Anne-Laure Jaffrelo, Aromathérapie pour les soignants, Dunod, 2019, p. 13). Elle insiste ici sur la capacité des huiles essentielles à contribuer au maintien de l’homéostasie qui est la capacité du corps à se maintenir en équilibre et à s’adapter à son environnement.
-
Quelle différence avec la phytothérapie ?La phytothérapie est, selon le Larousse, le traitement ou la prévention des maladies par l’usage des plantes. C’est un terme très large qui regroupe de nombreuses spécialités, comme la gemmothérapie (macérats de bourgeons), l’herboristerie (usage de la plante fraîche ou séchée), l’homéopathie ou l’aromathérapie.
-
À partir de quel âge peut-on utiliser les huiles essentielles ?Certaines huiles essentielles, comme la camomille romaine ou la lavande vraie peuvent être utilisées à partir de 3 mois, à certaines conditions, notamment de dilution dans une huile végétale. L’aromathérapie sur les plus jeunes ne s’improvise pas, formez-vous et consultez un aromatologue qualifié pour la préparation de synergies efficaces et sécuritaires, particulièrement en cas d’asthme.
-
Est-ce que les huiles essentielles sont efficaces ?L’aromathérapie est un domaine véritablement fondé scientifiquement. On parle d’aromathérapie scientifique depuis la mise en place de la notion de chémotype par Pierre Franchomme. De grands progrès ont été réalisés tout au long du XXe siècle avec l’usage de la chromatographie en phase gazeuse, et toujours aujourd’hui grâce au travail des professionnels du domaine. L’efficacité des huiles essentielles est aussi démontrée par des milliers d’études scientifiques. Il est possible de consulter des bases de données telles que Pubmed, Science Direct ou le moteur de recherche Google Scholar pour trouver des milliers d’études relatives aux huiles essentielles. Le répertoire de littérature en aromathérapie en recense de très nombreuses ici. On peut aussi consulter l’ouvrage Essential oil safety de Robert Tisserand pour trouver pour chaque huile essentielle une analyse des études existantes. La Materia aromatica database de l’Institut Tisserand (payante) recense enfin l’ensemble des études relatives à chaque huile essentielle en mettant en avant les plus pertinentes. Si l’expérience des sens permet de saisir à la perfection le caractère apaisant de l’huile essentielle de lavande fine, de très nombreuses études scientifiques étayent cette propriété. Des études in vitro ont aussi démontré ses propriétés antibactérienne, antifongique, antioxydante, anti-inflammatoire, anti-cancer. De nombreuses études sur l’homme ont confirmé ses effets sur le système nerveux, la gestion du stress, la dépression ou la douleur. Exemples d’études : Amin, E., Rahardjo, B., & Kusworini. (2020). Aromatherapy oils of lavender (Lavandula angustifolia) inhalance reduced norepinephrine levels of woman with postpartum blues based on Edinburgh postpartum depression scale. In AIP Conference Proceedings, 2231(1), 040065. AIP Publishing LLC. Atsumi, T., & Tonosaki, K. (2007). Smelling lavender and rosemary increases free radical scavenging activity and decreases cortisol level in saliva. Psychiatry Research, 150(1), 89-96. https://doi.org/10.1016/j.psychres.2005.12.012 Behmanesh, F., Pasha, H., Sefidgar, A. A., Taghizadeh, M., Moghadamnia, A. A., Adib Rad, H., & Shirkhani, L. (2015). Antifungal effect of lavender essential oil (Lavandula angustifolia) and clotrimazole on Candida albicans: An in vitro study. Scientifica, 2015. http://dx.doi.org/10.1155/2015/261397
-
Est-ce que les huiles essentielles sont dangereuses ?La puissance des huiles essentielles n’est pas à sous-estimer comme le rappelle Anne-Laure Jaffrelo : “ Étant donné le nombre de principes actifs contenus dans une huile essentielle, nous ne pouvons pas parler de médecine douce” (Aromathérapie pour les soignants, p. 13). Les huiles essentielles sont composées de très nombreux principes actifs et constituent un tout d’une complexité qui nous dépasse (c’est ce que l’on appelle le totum). Une huile essentielle est, de plus, un liquide concentré, constitué à 100% de molécules aromatiques. Pour ces raisons, des mesures de prudence s’imposent, même pour les huiles essentielles les plus douces comme la lavande fine. Le docteur Pénoël fait la comparaison avec le sel marin : “On ne se met pas une cuillerée de sel dans la bouche et on ne se frotte pas les yeux avec du sel, qu’il soit fin ou grossier. Pourtant, vous ne voyez pas de signe de danger inscrits sur les étiquettes des paquets de sel. C’est passé dans les mœurs à travers le bon sens” (D. Penoël, Mon code de sécurité aromatique en 26 points, éd. Osmobiose, 2019, p. 112-113). Pour bien utiliser les huiles essentielles, il est nécessaire de s’informer et de se former. Ensuite faire appel à un aromatologue vous permet de faire cela tout en obtenant une solution aromatique taillée sur mesure, efficace et sécuritaire.
-
Est-ce que je peux utiliser les huiles essentielles tous les jours ?L’aromathérapie familiale s’invite dans notre quotidien et l’on finit rapidement par utiliser les huiles essentielles tous les jours. Or les huiles essentielles sont chargées en principes actifs nombreux et complexes. Il est donc bon de faire une pause thérapeutique régulière. Le risque de toxicité par accumulation est faible aux doses thérapeutiques : “Essential oil constituents are fairly rapidly absorbed, distributed, metabolized and excreted by all routes of administration. Significant long-term accumulation in any tissues is improbable at doses normally used” (Robert Tisserand, Rodney Young, Essential oil safety, 2nd ed., 2014, Elsevier, p. 65). Cependant, des cas de toxicité par accumulation aboutissant à une réaction allergique grave ont été constatés (voir ici, ici et ici). Ces cas ont en commun de se produire suite à une utilisation intensive des huiles essentielles sur un temps long, combinant la prise de gélules et l'application d'huiles essentielles sur la peau. Sachant que notre environnement est déjà saturé en molécules, il est bon de faire place nette régulièrement 💚. La pause thérapeutique Ce principe simple est celui de la détox. On laisse au corps le temps de faire une pause, de se nettoyer. Une bonne détox n’est pas forcément compliquée : le simple fait de stopper le café et l’alcool pendant 15 jours - 3 semaines constitue déjà une belle détox. Et si on ajoute le sucre alors là, grand nettoyage! Quand on fait une pause avec les huiles essentielles, on fait vraiment place nette au maximum : pas de diffusion, d’application sur la peau, de déodorant, de shampoing etc. Cette pause thérapeutique peut se faire : deux jours par semaine, par exemple le week-end une semaine par mois un mois tous les trois mois pour certains protocoles Le plus simple, c’est deux jours par semaine, mais ce n’est pas toujours évident, par exemple si l’on est malade. On peut s’adapter en cas de besoin mais je vous recommande de respecter au maximum ce principe simple et efficace.
-
Je prends des médicaments, est-ce que je peux faire appel aux huiles essentielles ?Oui, tout à fait. Cependant, certaines huiles essentielles sont susceptibles d’interagir avec certains médicaments, par exemple les antidépresseurs. De façon générale, il est important de consulter un professionnel de l’aromathérapie si vous souhaitez utiliser les huiles essentielles tout en prenant des médicaments ayant une incidence importante sur votre santé (anticoagulants, antidiabétiques, neuroleptiques, antidépresseurs, antihypertenseurs…). De même, certaines huiles essentielles doivent être évitées en cas d’antécédent de maladie hormono-dépendante, de terrain atopique, allergique ou d’asthme. Concernant les traitements antibiotiques, de nombreuses études récentes ont été réalisées sur la capacité des huiles essentielles à lutter contre l’antibiorésistance et à être utilisées en synergie avec les antibiotiques traditionnels. Voir sur ce point cet article du magazine Plantes et Santé et l’étude auquel il se réfère.
-
Quelles précautions prendre avec les enfants ?La très grande majorité des cas d’empoisonnement aux huiles essentielles sont des cas d’ingestion orale de l’huile essentielle non diluée, à une dose bien supérieure à la dose thérapeutique (Essential oil safety, p. 25). Les symptômes sont notamment : des convulsions, des vomissements, une respiration rapide. Dans ces cas, la personne a bu entre 6 et 80 ml d’huile essentielle, sachant qu’un flacon classique fait 10 ml. De très nombreux accidents de ce type concernent les enfants entre 1 et 3 ans. Contrairement à ce que l’on peut penser, un enfant de cet âge a la capacité d’avaler 30 ml d’huiles essentielles (C’est arrivé, voir Essential oil safety, p. 27). Un petit enfant a tendance à avaler directement une grande quantité et non boire à petites gorgées, il met tout à la bouche et il est curieux. Aujourd’hui les flacons sont dotés d’un codigoutte ce qui réduit considérablement ce risque d’accident, mais il faut quand même être vigilant. En particulier, attention à ne pas confondre le flacon de vitamine D et celui d’huile essentielle car ils se ressemblent beaucoup! Quelques recommandations : Toujours diluer les huiles essentielles dans une huile végétale pour les enfants Pas d’huiles essentielles avant trois mois Mettre les flacons d’huiles essentielles en hauteur, surtout dans la chambre de bébé Sensibiliser l’enfant, même tout petit, au fait qu’il ne faut pas y toucher car c’est dangereux - seuls papa et maman ont le droit Mettre le flacon de vitamine D loin des flacons d’huile essentielle ou le distinguer avec un autocollant ou autre Ne pas mettre en contact les huiles essentielles avec le visage de bébé, ce qui implique de ne pas lui en mettre sur les zones qu’il peut toucher avec ses mains qu’il portera ensuite au visage Ne pas utiliser de sprays assainissants à base d’huiles essentielles dans la maison. Plusieurs cas de toxicovigilance ont été recensés pour ceux-ci. Ils sont souvent composés de très nombreuses huiles essentielles et d’autres composants qui créent un cocktail chimique inutile et non souhaitable. Les huiles essentielles dans le bain : des cas d’irritation ont été recensés car les huiles essentielles flottent à la surface de l’eau sans s’y mélanger. Il faut impérativement utiliser un diluant comme du solubol ou bien du shampoing ou du savon. On prépare le mélange à part, on rajoute de l’eau chaude à ce mélange que l’on peut ensuite verser dans le bain en mélangeant. On peut aussi vérifier que les huiles essentielles ne flottent pas à la surface de l’eau directement en regardant.
-
Que faire en cas d’ingestion accidentelle, de projection dans les yeux, etc. ?L’antidote de l’huile essentielle est l’huile végétale et non l’eau car l’huile essentielle ne se mélange pas à l’eau (hydrophobe). En revanche, elle se mélange à l’huile végétale (lipophile), ce qui permet de diminuer sa puissance et soulager l’irritation. Pour reprendre le conseil du Dr Pénoël, le premier flacon à avoir dans votre trousse aromatique n’est pas un flacon d’huile essentielle de lavande fine ou d’hélichryse mais un flacon d’huile végétale d’amande douce (D. Penoël, Mon code de sécurité aromatique en 26 points, éd. Osmobiose, 2019, p. 61). En cas de besoin, on peut bien sûr utiliser n’importe quelle huile végétale disponible à la maison, sachant que l’huile d’olive, un peu acide, peut irriter les yeux, et que celle de nigelle, riche en composants aromatiques, n’est pas adaptée. Il est aussi recommandé d’avoir du charbon actif chez soi, car il absorbe toutes les molécules qu’il rencontre. En cas d’urgence vitale : -> ne rien faire avaler à la personne -> appelez le SAMU au 15 -> alertez le centre anti poisons le plus proche de chez vous
bottom of page